Aujourd'hui, nous vivons de plus en plus longtemps et les cellules de notre peau et de nos yeux ont besoin d'une protection supplémentaire contre les rayonnements. 54 % du rayonnement infrarouge du soleil nous atteint. Ce rayonnement a des effets cumulatifs et peut accélérer la dégénérescence de la rétine et du cristallin, ce qui provoque des cataractes.
Il a également un effet photothermique qui augmente l'évaporation des larmes, provoquant une sensation de gêne.

On sait également que le rayonnement infrarouge contribue à la destruction du collagène du contour de l'œil, provoquant l'apparition de rides.

Connu pour sa phototoxicité, il est capable de provoquer en peu de temps des effets nocifs et irréversibles sur les yeux et la peau. La couche d'ozone filtre seulement une partie de ces rayons, le reste des UV, en particulier les UVB et les UVA, atteignent la cornée où ils peuvent provoquer une inflammation du segment antérieur (uvéite, conjonctivite, kératite), des pinguéculas, un ptérygion ou une desquamation de l'endothélium. Les rayons UVA atteignent également le cristallin où ils peuvent provoquer des opacités, à l'origine des cataractes.

De nos jours, nous passons de nombreuses heures devant des appareils électroniques avec des écrans qui émettent une plus grande proportion de lumière bleue que le soleil, ce à quoi nos yeux s'adaptent de manière évolutive. Cet excès de lumière bleue est potentiellement dangereux et doit être filtré correctement. Faute de quoi, les symptômes qui peuvent apparaître sont la fatigue oculaire la fatigue visuelle, en plus des effets phototoxiques de nature cumulative sur la rétine et le cristallin.

Il est aussi démontré que la lumière bleue affecte l'hormone qui régule le sommeil, la mélatonine, de sorte qu'une exposition excessive avant le sommeil perturbe son cycle naturel.